Auteur/autrice : Michel Persitz
Boomer impénitent, parisien repenti, Marseillais relatif. J’ai exercé de nombreuses activités hétéroclites : élève dissipé, philosophe autodidacte, contestataire insubordonné, chauffeur poids-lourd, déménageur, cariste de nuit, garde du corps, traducteur anglais-français, scribe, créatif publicitaire, cinéaste éphémère, conseil en communication, écrivain intuitif, motard recousu, blogueur récidiviste, assistant d’artiste.
Gordon & Abel : Encore ! On vous aime !
Il y a des gens qui ne vont jamais au cirque, trouvent le mime ringard, la danse non plus, ce n’est pas leur truc. Ils ne rient jamais en regardant les films de Buster Keaton, ils dorment pendant ceux de Jacques Tati, bâillent devant ceux de Pierre Etaix et boudent ceux de Aki Kaurismäki. Alors le cinéma belge, ils ne savent même pas qu’il existe.
Ceux-là, les malheureux, passeront complètement à côté des précieux bijoux de Fiona Gordon, Dominique Abel et Bruno Romy, que l’on peut voir en ce moment en streaming sur la plateforme Mubi
Les autres pourront découvrir, voir et revoir : L’Iceberg, Rumba et cerise sur le pompon du gâteau : La Fée. Même le nom de leur société de production est formidable : Courage mon amour Films.
Quatre films indispensables sont réunis dans un coffret judicieux.
Il y a très longtemps que je n’avais pas autant ri en regardant un film. Autant ri et autant aimé les auteurs, les acteurs, le réalisateur. Parce que le cinéma de Gordon-Abel et Romy, c’est un cinéma précieux, qui tourne le dos au marketing et au box-office. Un cinéma généreux, audacieux, insolite, bourré d’idées et de trouvailles de toute nature, un cinéma rempli de tendresse pour le genre humain. Ces films qui retrouvent la rigueur millimétrée des grands classiques comiques du cinéma muet, sont aussi farfelus que pertinents, aussi louftingues que perspicaces. Bref, du jubilatoire, on aurait tort de s’en priver.
Après le mot « Fin », on a envie de crier « Encore » et « Je vous aime ! ».
Délit de sale gueule… de chien.
À lire sur le beau blog « Police et cetera » de George Moréas.
Horreur, malheur, enfer et damnation ! Hérésie, blasphème, sacrilège ! Dissolution immédiate de l’A.I. !
Sous la flamme olympique, la cendre.
Pierre de Coubertin, influenceur sportif :
« Pour le timide, le faible, l’indolent, la vie n’est pas tenable : dans cette bousculade de l’existence, ceux-là sont refoulés, renversés, piétinés : on les écarte, ils ne sont qu’une entrave. Nulle part la sélection n’est plus impitoyable. Il y a deux races distinctes : celle au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Hé bien ! C’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts »
Pierre de Coubertin. L’éducation anglaise. 1887
« Dès les premiers jours, j’étais un colonialiste fanatique… Les races sont de valeur différente, et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance. (…) Ce n’est pas sur le Rhin, c’est sur le Niger et le Mékong que se trouve la grandeur de la France »
Pierre de Coubertin. Mémoires.
« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l’adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs.»
Pierre de Coubertin, Jeux olympiques de 1912,
« (…) la haute finance israélite a pris, à Paris, une influence beaucoup trop forte pour ne pas être dangereuse (…) elle a amené, par l’absence de scrupule qui la caractérise, un abaissement du sens moral et une diffusion de pratiques corrompues.”
Pierre de Coubertin. L’évolution française sous la Troisième République. 1896
À l’issue des Jeux de Berlin de 1936, Pierre de Coubertin estime que « l’idéal olympique a été magnifiquement servi » (sic). « Que le peuple allemand et son chef soient remerciés pour ce qu’ils viennent d’accomplir. » En retour, Hitler le propose pour le prix Nobel de la paix. Mais celui-ci est décerné à un Allemand, antinazi notoire, Carl von Ossietzky.
Toutefois, « on s’autorise à penser dans les milieux autorisés » (comme disait Coluche) que le baron fut peut-être moins réactionnaire et antisémite que ses successeurs, Edström, Brundage, Samaranch, Rogge… La corruption du CIO, c’est une autre histoire.
Suave brésilien.
« Don’t » d’Elvis Presley (1958), repris par Seu Jorge.
Deluxe. Moustache gracias !
1976
Gérald Darmanin n’était pas encore né.
L’interview d’un «manifestant professionnel» par Jean Yanne en 1970
Grand décapage mental
Débouche durablement les oreilles des sourds, décolle les écailles des yeux des aveugles, hydrate le néocortex des assoupis, stimule les synapses engourdies. Redonne confiance dans le genre humain. Le tout pour la bagatelle de 8 €.
Taillé pour le job.
“It makes no difference what men think of war… As well ask men what they think of stone. War was always here. Before man was, war waited for him. The ultimate trade awaiting its ultimate practitioner.”
« Ce que les hommes pensent de la guerre n’a aucune importance… Autant demander aux hommes ce qu’ils pensent de la pierre. La guerre a toujours été là. Avant que l’homme arrive, la guerre l’attendait. L’activité ultime attendait son exécutant suprême. »
Cormac McCarthy
Che bella macchina !
Tridente: Moto Guzzi SP1000 revue par Filippo Barbacane de Officine Rossopuro.
Je sens les moucherons qui s’écrasent sur mes dents, ma chemise ouverte, ma médaille de la Madone et mes mocassins Gucci. Lasciatemi cantare Perché ne sono fiero Sono un italiano Un italiano vero...
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