Gordan. Sara.

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Ce deuxième album éponyme de ce trio expérimental transnational (Serbie/Allemagne/Autriche) acclamé, fusionne les vocalisations traditionnelles des Balkans avec du feedback, des générateurs de sons électroniques, des basses pulsées et une batterie hypnotique. Gordan reflète le mysticisme des légendes et des histoires de la région des Balkans, créant une musique qui se situe entre l’expressivité et l’abstraction, la tradition et l’avant-garde. Le chant viscéral de Svetlana Spajic (Marina Abramovic, Robert Wilson, Antony and the Johnsons) est à la fois enraciné et profondément interprétatif. Le batteur Andi Stecher (STECHER, Billy Bultheel, Orchestre Les Mangelepa) et Guido Möbius (basse et électronique) emploient des stratégies sonores qui orientent les chansons dans des directions inspirées et imprévisibles.(Modulor records)

Vidéo de Luka Papić, Branka Majstorović, Svetlana Spajić.

Bach au nord du 64e parallèle.

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Le Prélude de la Suite n° 2 de Bach, interprété par Yo Yo Ma au milieu de la fonte du permafrost sur les terres des Dénés de Lower Tanana près de Fairbanks, Alaska, où il a été convié par la princesse Daazhraii Johnson du peuple des Neets’aii Gwich’in, les « habitants du côté nord », qui résident dans l’Arctic Village et mènent un mode de vie frugal. Ils chassent le caribou, l’élan, le mouton, le porc-épic, le lapin et le lagopède. Les poissons d’eau douce, le gibier d’eau et les baies sont également récoltés comme source de nourriture supplémentaire. Jusque dans les années 1950, les Neets’aii Gwich’in menaient une vie très nomade. Pendant cette période, ils ont traditionnellement utilisé des camps saisonniers et des établissements semi-permanents comme Arctic Village, Christain, Venetie et Sheenjak pour chasser le poisson et le gibier.
Elle écrit ceci :
« Notre relation avec nos parents bouleaux, nos parents saumons et tous les êtres de l’Alaska est sacrée. Nos histoires traditionnelles nous racontent qu’à un moment donné, nous parlions tous la même langue… et c’est encore le cas aujourd’hui. Si nous prenons le temps de bien écouter, nous nous reconnaîtrons peut-être dans la fonte du pergélisol ou dans le bouleau tombé, mais aussi dans le chant des oiseaux ou dans la fraîcheur de la brise arctique. Il y a toujours de l’espoir lorsque nous faisons l’expérience de la vie. Nous devrions tous tomber amoureux des lieux où nous vivons et laisser cet amour guider notre détermination à protéger les eaux, les saumons, les caribous et toutes les plantes qui nous sont apparentées, afin que les générations futures puissent elles aussi connaître une telle joie et une telle subsistance ».

CHIROPTERA

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Un spectacle magnifique. La première partie, jusqu’à la 8ᵉ minute, n’est qu’un hors d’œuvre, une intro moins bluffante que la suite. Bravo et merci à toute l’équipe, on en prend plein les yeux.