Sous la flamme olympique, la cendre.

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Pierre de Coubertin, influenceur sportif :

« Pour le timide, le faible, l’indolent, la vie n’est pas tenable : dans cette bousculade de l’existence, ceux-là sont refoulés, renversés, piétinés : on les écarte, ils ne sont qu’une entrave. Nulle part la sélection n’est plus impitoyable. Il y a deux races distinctes : celle au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Hé bien ! C’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts »
Pierre de Coubertin. L’éducation anglaise. 1887

« Dès les premiers jours, j’étais un colonialiste fanatique… Les races sont de valeur différente, et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance. (…) Ce n’est pas sur le Rhin, c’est sur le Niger et le Mékong que se trouve la grandeur de la France »
Pierre de Coubertin. Mémoires.

« Une olympiade femelle serait impratique, inintéressante, inesthétique et incorrecte. Le véritable héros olympique est, à mes yeux, l’adulte mâle individuel. Les JO doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devrait être avant tout de couronner les vainqueurs.»
Pierre de Coubertin, Jeux olympiques de 1912,

« (…) la haute finance israélite a pris, à Paris, une influence beaucoup trop forte pour ne pas être dangereuse (…) elle a amené, par l’absence de scrupule qui la caractérise, un abaissement du sens moral et une diffusion de pratiques corrompues.”  
Pierre de Coubertin. L’évolution française sous la Troisième République. 1896

À l’issue des Jeux de Berlin de 1936, Pierre de Coubertin estime que « l’idéal olympique a été magnifiquement servi » (sic). « Que le peuple allemand et son chef soient remerciés pour ce qu’ils viennent d’accomplir. » En retour, Hitler le propose pour le prix Nobel de la paix. Mais celui-ci est décerné à un Allemand, antinazi notoire, Carl von Ossietzky.

Toutefois, « on s’autorise à penser dans les milieux autorisés » (comme disait Coluche)  que le baron fut peut-être moins réactionnaire et antisémite que ses successeurs, Edström, Brundage, Samaranch, Rogge… La corruption du CIO, c’est une autre histoire.

Taillé pour le job.

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“It makes no difference what men think of war… As well ask men what they think of stone. War was always here. Before man was, war waited for him. The ultimate trade awaiting its ultimate practitioner.”

« Ce que les hommes pensent de la guerre n’a aucune importance… Autant demander aux hommes ce qu’ils pensent de la pierre. La guerre a toujours été là. Avant que l’homme arrive, la guerre l’attendait. L’activité ultime attendait son exécutant suprême. »
Cormac McCarthy

Che bella macchina !

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Tridente: Moto Guzzi SP1000 revue par Filippo Barbacane de Officine Rossopuro.

Je sens les moucherons qui s’écrasent sur mes dents, ma chemise ouverte, ma médaille de la Madone et mes mocassins Gucci. Lasciatemi cantare Perché ne sono fiero Sono un italiano Un italiano vero...

Article complet – en anglais – et photos : https://pipeburn.com/

Cormac says

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Version française après la v.o.

We’re carrying the fire.

Keep a little fire burning; however small, however hidden.

There is no later. This is later.

Life is brief and to have to spend every day of it doing what somebody else wants you to do is not the way to live it. ~

Do you know what happens with people who cannot govern themselves? That’s right. Others come in to govern for them.

Ever step you take is forever. You cant make it go away. None of it. You understand what I’m sayin?

The rain falls upon the just And also on the unjust fellas But mostly it falls upon the just Cause the unjust have the just’s umbrellas

My daddy always told me to just do the best you knew how and tell the truth. He said there was nothin to set a man’s mind at ease like wakin up in the morning and not havin to decide who you were. And if you done somethin wrong just stand up and say you done it and say you’re sorry and get on with it. Don’t haul stuff around with you.

You always pay too much. Particularly for promises. There aint no such thing as a bargain promise.

Any time you’re throwin dirt you’re losin ground.

Ever dumb thing I ever done in my life there was a decision I made before that got me into it. It was never the dumb thing. It was always some choice I’d made before it.

My perfect day is sitting in a room with some blank paper. That’s heaven. That’s gold, and anything else is just a waste of time.

I got what I needed instead of what I wanted and that’s just about the best kind of luck you can have.

The societies to which I have been exposed seemed to me largely machines for the suppression of women.

She was gone and the coldness of it was her final gift.

Last words are only words.

Cormac a dit

Nous sommes porteurs de feu.

Gardez toujours un petit foyer allumé, même s’il est petit, même s’il est caché.

Il n’y a pas de plus tard. Plus tard, c’est maintenant.

La vie est brève et passer chaque jour à faire ce que quelqu’un d’autre veut que vous fassiez, ce n’est pas une bonne façon de la vivre.

Savez-vous ce qui arrive aux personnes qui ne peuvent pas se gouverner elles-mêmes ? C’est exact. D’autres arrivent et les gouvernent à leur place.

Chaque pas que vous faites est pour toujours. Vous ne pouvez pas le faire disparaître. Rien ne s’efface. Vous comprenez ce que je dis ?

La pluie tombe sur les justes et sur les injustes, mais surtout sur les justes parce que ce sont les injustes qui détiennent les parapluies des justes.

Mon père m’a toujours dit de faire de mon mieux et de dire la vérité. Il disait qu’il n’y avait rien de tel pour la paix de l’esprit que de se réveiller le matin sans avoir à décider qui on était. Si tu as fait quelque chose de mal, lève-toi et dit que c’est toi, dis que tu es désolé et avance. Ne traîne pas ce genre d’histoire derrière toi.

Vous payez toujours trop cher. Surtout les promesses. Les promesses low cost ça n’existe pas.

Chaque fois que tu lances de la boue, tu perds du terrain.

Chaque fois que j’ai fait une connerie dans ma vie, c’était après avoir réfléchi et c’est ma décision qui m’a collé dans le pétrin. Ce n’était jamais la chose stupide en soi. C’était toujours moi la cause.

Ma journée parfaite, c’est de m’asseoir dans une pièce avec une feuille blanche. C’est le paradis. Cela vaut de l’or, tout le reste n’est qu’une perte de temps.

J’ai eu ce dont j’avais besoin au lieu de ce que je voulais et c’est le plus beau cadeau que l’on puisse espérer.

Les différentes sociétés que j’ai pu fréquenter me sont apparues pour l’essentiel comme des machines à réprimer les femmes.

Elle était partie et la froideur de la chose était son dernier cadeau.

Les derniers mots ne sont que des mots.

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